La Confédération Africaine de Football (CAF) a rendu sa décision suite aux incidents survenus à la fin du match entre la Fédération congolaise de football et celle du Maroc. Mercredi 24 janvier, le verdict est tombé, apportant son lot de sanctions pour les deux parties impliquées.
Le Maroc a été durement touché, perdant son sélectionneur, Walid Regragui, suspendu pour 4 matchs, dont deux avec sursis, en raison des événements survenus à l’issue de la rencontre. Une décision qui a ébranlé le pays, le privant de son entraîneur pour plusieurs rencontres cruciales.
Pourtant, la République Démocratique du Congo n’a pas été épargnée par les décisions disciplinaires de la CAF. La FECOFA a été sommée de payer une amende de 20 000 $ pour sa responsabilité dans les événements. De même, la Fédération Royale Marocaine a écopé de la même amende, assortie d’une autre de 10 000 $, dont 5000$ avec sursis, pour l’utilisation de fumigènes par ses supporters.
Le sélectionneur marocain devra également s’acquitter d’une amende de 5000 $, en plus d’avoir déjà purgé une suspension d’un match. Cette sanction a déjà eu des conséquences sur l’équipe marocaine lors de sa rencontre contre la Zambie.
Cependant, la Fédération Marocaine de Football a contesté la suspension de Walid Regragui auprès de la CAF. Cette dernière a finalement réduit la sanction de 2 matchs, dont un avec sursis, permettant ainsi au Maroc de bénéficier de la présence de son entraîneur sur le banc lors du match crucial des huitièmes de finale contre l’Afrique du Sud, prévu mardi prochain.
Ces décisions de la CAF soulignent l’importance du maintien de l’intégrité et du fair-play dans le football africain. Elles rappellent également aux fédérations et aux acteurs du football leurs responsabilités dans la préservation de l’esprit sportif et le respect des règles, essentiels à l’épanouissement du sport sur le continent.