Comme tous les partis de l’opposition congolaise le Front commun pour le Congo vient de donner sa position quant à la proposition du Chef de L’Etat Félix Antoine tshisekedi de changer la constitution,qui selon lui, n’a pas été rédigée sur base des réalités congolaises mais plutôt étrangères. Le FCC s’oppose catégoriquement au changement de la Constitution car cette dernière n’a pas été écrite à l’étranger par des étrangers mais plutôt, ironie du sort, à Kisangani, plus précisément à Simisimi dans les installations de la mission catholique Saint Gabriel en 2004 par des compatriotes représentant la diversité de la nation congolaise avant d’être massivement adoptée soit à plus de 85% par référendum populaire, lui conférant ainsi la plus grande des légitimités.
Prenant l’opinion tant nationale et internationale à témoin, le FCC note que cette décision témoigne, si besoin en est encore de la volonté du président de la République Félix Antoine Tshisekedi, maintes fois démontrée, de remettre en question le Pacte Républicain issu du Dialogue inter-congolais de Sun City, fruit de la sagesse de plusieurs centaines de compatriotes représentants tous les segments de la population, dont Étienne tshisekedi lui-même en personne, qui en avait tous validé les termes en apposant, chacun, sa signature sur le communiqué final.
Afin de tordre définitivement le cou à la fable d’une constitution, produit tantôt par des étrangers, tantôt par des belligérants, et non conforme aux réalités congolaises, le Front commun pour le Congo tient à apporter les précisions irréfutables selon lui:
1. La commission du Sénat chargé de proposer une nouvelle constitution était présidée par feu le sénateur Bruno Mbiango, ancien président de la cour Suprême de la justice à la retraite;
2. Cette commission a connu la participation de plusieurs sénateurs, ainsi que des spécialistes en droit constitutionnel, tous congolais et encore en vie aujourd’hui;
3. Avant la rédaction proprement dite du projet de la nouvelle constitution, le Sénat avait pris le soin de diligenter des missions dans toutes les provinces, afin de consulter la population et de recueillir ses avis, avant de lever les grandes options de ladite constitution;
4. Après l’adoption en plénière du Sénat, de l’avant-projet de constitution élaboré par la commission de rédaction, l’assemblée nationale s’était penchée sur ledit projet et l’avait, à sont tour, adopté;
5. Ce n’est qu’au terme de ce processus, long et exigeant, que le projet de ma constitution aujourd’hui en vigueur à été soumis au référendum avant d’être promulgué par le Président honoraire Joseph Kabila.
Le FCC rappelle que c’est grâce à cette constitution que le Président Félix Antoine Tshisekedi a trouvé la cohésion nationale en 2019 et c’est grâce à cette dernière encore qu’on mis fin à la guerre de 1998 à 2003 avec son lot des pertes en vies humaines et de destruction massive.