Une réponse urgente en matière d’eau, d’hygiène et d’assainissement dans les camps de déplacés du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo a été sollicitée ce lundi 18 novembre 2024 dans un communiqué par l’organisation humanitaire de médecins sans frontières
Le mois dernier signale les MSF que les personnes déplacées dans les camps autour de Goma n’ont reçu en moyenne que 7,8 litres d’eau par personne et par jour, certains camps ne recevant que 2 à 4 litres par personne. Cela est bien inférieur aux exigences internationales en matière d’urgence qui préconisent 20 litres par personne et par jour.
» Ce niveau extrême d’insalubrité reste alarmant, d’autant plus qu’il présente de graves risques de propagation de maladies infectieuses telles que le Mpox, ainsi que des maladies transmises par l’eau comme le choléra », explique Natàlia Torrent, cheffe de mission de MSF au Nord-Kivu.
En 2022-2023, de multiples épidémies de choléra se sont propagées dans la région, tandis que les premiers cas de Mpox ont déjà été identifiés en 2024 parmi les personnes déplacées », a-t-on lu dans le communiqué
SOURCE ACP