Le comité Laïc de coordination fait appel au dialogue des forces politiques et sociales en tenant compte des paramètres du moment, avant d’envisager une révision ou un changement de Constitution.
Le CLC considère, à la suite de la déclaration des Pères Évêques et de l’état actuel de l’opinion, qu’il est effectivement inopportun, dans les circonstances actuelles d’amorcer un débat public sur la révision de la constitution ou sur la production d’une nouvelle.
L’ouverture d’un front constitutionnel, en plus des fronts militaire, humanitaire et social, alors que les blessures électorales ne sont pas totalement cicatrisées? Ne pourrait que conduire à une fragilisation dangereuse de la société et de l’ensemble des structures de l’Etat.
Le comité Laïc de coordination craint que le projet de la révision ou du changement de la Constitution sert d’alibi à la transformation du second mandat du Président en un deuxième mandat appelé à se pérenniser.