Une tragédie a frappé la cité de Mwesso, située dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, le lundi 22 janvier, lorsque l’explosion d’une bombe a coûté la vie à un jeune garçon de 15 ans et a gravement blessé deux femmes.
Les rapports sur le terrain suggèrent que l’engin explosif a été largué pendant les affrontements entre les rebelles du M23, les groupes armés locaux et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
La situation demeure tendue dans la région de Masisi, marquée par une série de combats intenses tout au long de la journée de lundi. Les habitants sont pris au piège de la violence qui semble persister, suscitant des craintes au sein de la société civile locale.
Des sources locales indiquent que la population de Mwesso a été plongée dans une psychose après l’intensification des combats à proximité de la cité. Bien que la situation ait connu un semblant de calme précaire mardi en milieu de journée, les résidents témoignent d’une atmosphère volatile, alimentant l’incertitude quant à l’évolution des événements.
Sur l’axe Kibumba, la ligne de front n’a pas connu de changements significatifs à la suite des combats à l’arme lourde entre les rebelles, les groupes armés locaux et les FARDC, selon nos sources. Les deux parties semblent actuellement renforcer leurs positions, soulignant les préoccupations persistantes quant à la stabilité de la région.
La communauté internationale et les organisations humanitaires suivent de près la situation, appelant à la cessation immédiate des hostilités afin de protéger la vie des civils innocents pris au milieu de cette violence inutile. La cité de Mwesso et ses environs restent sous tension, tandis que la population locale craint la persistance des affrontements et espère un retour rapide à la paix.