Le directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb, a tenu une réunion fructueuse avec une délégation de l’entreprise GLENCORE, dirigée par Madame Marie-Chantale KANYINDA, Directrice exécutive pour la RDC.
L’objet principal de cette rencontre était l’application rigoureuse de la loi sur la sous-traitance afin de réglementer ce secteur crucial. Marie-Chantale Kanyinda a exprimé sa reconnaissance pour l’action de l’ARSP dans le contrôle de la sous-traitance au sein de GLENCORE.
« Nous avons été soumis à un contrôle et avons été impressionnés par l’approche ouverte de l’équipe de contrôle, ainsi que par la réceptivité du DG de l’ARSP qui a reconnu la nécessité d’aborder certains points de manière spécifique, non seulement pour nous, mais pour le secteur minier dans son ensemble. En cas de problème d’interprétation, nous avons eu l’avantage de dialoguer avec le DG Miguel Kashal, qui permet à nos équipes de consulter des experts pour parvenir à un consensus sur l’interprétation de la loi », a déclaré Marie-Chantal Kanyinda.
Le DG Miguel Kashal a rappelé l’engagement du président Tshisekedi à donner aux Congolais l’opportunité d’accéder au marché de la sous-traitance.
« L’objectif du chef de l’État est de permettre à chaque entrepreneur congolais d’accéder au marché de la sous-traitance. GLENCORE est un acteur important dans notre pays. Nous avons eu des discussions concernant la sous-traitance des services et des fournitures. C’est la raison pour laquelle nous sommes réunis aujourd’hui, afin d’harmoniser nos approches. Nous devons donner aux entreprises éligibles l’accès aux marchés. Je tiens également à vous informer que les appels d’offres seront obligatoirement publiés sur le site de l’ARSP pour permettre aux entrepreneurs congolais d’accéder aux informations pertinentes », a déclaré Miguel Kashal Katemb.
Au cours de cette même réunion, le DG Miguel Kashal a annoncé que l’ARSP continue de poursuivre l’objectif ambitieux de récupérer les 8,5 milliards de dollars américains qui échappent chaque année au circuit financier congolais en raison d’opérations financières menées à l’étranger, en violation de la Loi sur la Sous-Traitance.
Cette réunion marque un pas significatif vers une application plus efficace de la loi sur la sous-traitance, renforçant ainsi les liens entre les entreprises et les organismes de régulation pour promouvoir la transparence et l’équité dans le secteur privé congolais.