Cette revue de presse s’ouvre par le site de Top congo qui titre: 4 HEURES APRÈS LA RDC, LA PRÉSIDENCE RWANDAISE S’EST EXPRIMÉ SUR LA RENCONTRE AU SOMMET ENTRE LES PRÉSIDENT CONGOLAIS ET RWANDAIS
« Les dirigeants ont réitéré leur soutien au processus EAC-SADC. Ils ont également souligné la nécessité de s’attaquer au problème des forces génocidaires des FDLR et de garantir la sécurité du Rwanda et de la région », indique la présidence rwandaise dans un communiqué publié sur son compte X.
« Les dirigeants ont également évoqué l’urgence d’un dialogue politique direct avec l’AFC/M23, essentiel pour s’attaquer aux causes profondes du conflit dans l’est de la RDC ».
Ce qui, sur le papier signifie qu’il ne s’est rien passé de nouveau à Doha.
4 heures avant les rwandais, Tina Salama annonçait « un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel vient d’être décidé entre la RDC et le Rwanda lors d’une rencontre entre les Présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Doha à l’initiative de l’Emir du Qatar ».
L’émir de ce pays du Golfe, « allié stratégique des deux pays », était à l’initiative de cette rencontre, annonçait mardi à 20h, la porte-parole du président Tshisekedi.
« Une réunion fructueuse qui a contribué à renforcer la confiance dans un engagement commun en faveur d’un avenir sur et stable pour la république démocratique du Congo et la région », annonce le document, signé « l’État du Qatar, la république du Rwanda et la République démocratique du Congo ».Qui annonce que les présidents congolais et rwandais ont « réaffirmé l’engagement de toutes les parties pour un (le) cessez le feu immédiat et inconditionnel » conclu le 8 février au cours du sommet conjoint SADC-EAC de Dar-El-Salaam. car OUI, le sommet l’a annoncé, le cessez-le-feu n’a jamais été respecté et, depuis, seul le Rwanda s’est exprimé. L’allié stratégique des deux pays » a sûrement fait œuvre utile et réussit là où de nombreux autres ont échoué. Mais, au-delà de défendre des intérêts économiques et financiers, « les pétrodollars » auront-ils la force de réunir deux pays en crise dont l’un devrait rapidement souffrir de sanctions qu’ils disaient hier de peu d’impact?
Son Altesse Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani (photo), pourra-t-il seul, sans l’appui notamment des USA et de l’Union européenne, obtenir la paix après 30 ans, rien que parce qu’il est l’Émir de l’État du Qatar?
Si oui, il devrait déjà commencer à éclaircir ce qui a réellement été obtenu ce 18 mars, le manque de confiance patent entre les présidents de la RDC et du Rwanda, aura vite raison des belles intentions d’une rencontre qui a réussi à rester secrète jusqu’aux derniers moments.
La radio Onusienne OKAPI pour sa part titre: RENCONTRE TSHISEKEDI-KAGAME À DOHA, LES DEUX CHEFS D’ÉTAT RÉAFFIRMENT LEUR ENGAGEMENT POUR UN CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT ET INCONDITIONNEL.
Dans les lignes, Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame se sont rencontrés ce mardi 18 mars à Doha, au Qatar, dans le cadre d’une réunion trilatérale organisée par l’Émir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a annoncé le ministère des Affaires étrangères du Qatar.
Cette rencontre est la première entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame depuis l’escalade de la violence dans l’Est de la RDC avec la prise des villes de Goma et Bukavu par les rebelles du M23, soutenus par Kigali.
Dans une déclaration, le ministère qatari des Affaires étrangères indique que les discussions entre les deux chefs d’État africains et l’Émir ont porté sur la pacification de l’Est de la RDC.
Les chefs d’État ont salué les avancées des processus de Luanda et de Nairobi ainsi que celles du sommet conjoint EAC-SADC du 8 février 2025 à Dar-es-Salaam.
Ils ont réaffirmé leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et ont convenu de poursuivre les discussions entamées à Doha afin de poser les bases d’une paix durable dans le cadre du processus désormais fusionné Luanda/Nairobi, rapporte la déclaration du ministère des Affaires étrangères du Qatar.
Le président Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame ont également exprimé leur gratitude envers l’État du Qatar et son Émir pour l’organisation de cette rencontre qui, selon la déclaration officielle, a renforcé « la confiance mutuelle en faveur d’un avenir stable pour la RDC et la région ».
Pendant ce temps, à Luanda, on note un rendez-vous manqué des négociations directes entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23. Prévues ce mardi 18 mars, ce dialogue n’a pas pu se tenir « pour des raisons et circonstances de force majeure », a annoncé la médiation angolaise.
Alors que la délégation de Kinshasa était déjà sur place lundi, le M23 a annoncé, le même lundi dans un communiqué, son retrait des pourparlers de Luanda, prévus sous l’égide de l’Angola.
Le mouvement rebelle a dénoncé les sanctions européennes imposées à ses dirigeants, estimant qu’elles « compromettent gravement le dialogue direct et empêchent toute avancée ».
Sur actualite.cd, nos confreres écrivent, Doha : un cessez-le-feu immédiat décidé entre la RDC et le Rwanda, explique la présidence congolaise
La République démocratique du Congo et le Rwanda ont convenu d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel lors d’une rencontre entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Doha, sous la médiation de l’émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a annoncé Tina Salama, porte-parole de la présidence congolaise.
Cette réunion trilatérale s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques visant à apaiser les tensions dans l’Est de la RDC, théâtre d’affrontements entre l’armée congolaise et le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe rebelle accusé par Kinshasa et l’ONU d’être soutenu par Kigali.
Selon un communiqué officiel, les trois dirigeants ont salué les avancées des processus de Luanda et de Nairobi ainsi que celles du sommet conjoint de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), tenu à Dar es-Salaam le 8 février. Ils ont convenu de poursuivre les discussions entamées afin de consolider une approche commune pour une résolution durable du conflit.
Parallèlement, les négociations prévues à Luanda entre le gouvernement congolais et le M23 n’ont pas eu lieu, a annoncé le ministère angolais des Affaires étrangères, évoquant des « circonstances de force majeure ».
« Le gouvernement de la République d’Angola, en qualité de médiateur, continue de faire tous les efforts pour que la réunion ait lieu à temps, réaffirmant que le dialogue est la seule solution durable pour la paix dans l’Est de la RDC », précise le communiqué.
Selon plusieurs sources diplomatiques, le M23 a refusé de se rendre dans la capitale angolaise, dénonçant les sanctions de l’Union européenne contre certains de ses dirigeants comme un obstacle au dialogue.
Pendant ce temps, les ministres des Affaires étrangères de la SADC et de l’EAC, réunis le 17 mars à Harare, ont plaidé pour un renforcement des mécanismes de vérification en RDC.
« Malgré l’existence de mécanismes de vérification sur le terrain, ceux-ci ne dépendent ni de la SADC ni de la CAE. Il est donc nécessaire, à court terme, de les renforcer et, à long terme, de créer un mécanisme ad hoc qui dépendra directement des processus conjoints EAC-SADC », indique le communiqué final de la réunion.
Un mécanisme conjoint de coordination technique a été mis en place pour suivre la mise en œuvre des décisions du sommet conjoint EAC-SADC. Il a pour objectif de coordonner les actions des différentes instances régionales et de garantir un suivi efficace du processus de paix en consultation avec l’Union africaine.
Les États membres ont jusqu’au 31 mars pour soumettre leurs contributions au protocole d’accord entre l’EAC et la SADC, qui vise à renforcer la coopération dans la résolution du conflit congolais.
L’année dernière, le mécanisme de vérification ad hoc renforcé (MVA-R) du processus de Luanda a été lancé à Goma, sous la facilitation de l’Angola. Destiné à surveiller le respect du cessez-le-feu et à enquêter sur les accusations mutuelles d’agression entre Kigali et Kinshasa, ce mécanisme intègre des officiers de liaison congolais et rwandais.
Cependant, alors que la RDC a déjà envoyé ses délégués, le Rwanda n’a toujours pas désigné ses experts, ce qui freine son opérationnalisation. Lors d’une récente session du Conseil de sécurité de l’ONU, la diplomate congolaise Thérèse Kayikwamba Wagner a dénoncé cette attitude de Kigali, accusant le Rwanda de ne pas respecter ses engagements internationaux.

Enfin 7sur7.cd écrit: SOUS LA MÉDIATION DE L’ÉMIR DU QATAR, TSHISEKEDI ET KAGAME S’ENGAGENT À POURSUIVRE LES DISCUSSIONS POUR UNE PAIX DURABLE EN RDC.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, se sont accordés sur la nécessité de poursuivre les discussions entamées ce mardi 18 mars 2025 à Doha, sous les bons offices de l’Émir de l’État du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani. L’objectif est d’établir des bases solides pour une paix durable en RDC.
C’est ce que révèle une déclaration conjointe de l’État du Qatar, de la République du Rwanda et de la RDC, rendue publique après cette rencontre.
« Les chefs d’États se sont ensuite accordés sur la nécessité de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d’établir des bases solides pour une paix durable telle qu’envisagée dans le processus Luanda/Nairobi, dorénavant fusionnés et/ou alignés », peut-on lire dans ce texte.
Les trois dirigeants ont salué les progrès réalisés dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi, ainsi que ceux du sommet conjoint de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), tenu à Dar-Es-Salaam, en Tanzanie, le 8 février 2025.
Au cœur des discussions, la question du cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, tel que décidé lors du sommet de Dar-Es-Salaam, a été réaffirmée. Les chefs d’État ont exprimé leur engagement à faire respecter cet accord, soulignant l’urgence de mettre fin aux hostilités dans la région.
Les présidents Kagame et Tshisekedi ont exprimé leur gratitude envers l’État du Qatar et son Émir pour leur hospitalité et pour avoir facilité cette rencontre. Ils ont souligné que cette réunion a contribué à renforcer la confiance et l’engagement commun en faveur d’un avenir sûr et stable pour la RDC et la région.
Il est important de noter que cette rencontre intervient dans un contexte où les tensions restent vives sur le terrain. La rencontre prévue ce mardi à Luanda entre le gouvernement congolais et le M23 n’a pas eu lieu. Le M23 a boycotté cette rencontre en raison des sanctions européennes imposées à certains de ses membres.